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RETROUVER LE NOUVEAU TADORNE SURWWW.FESTIVALIER.NET

1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 22:47
Le Tadorne est un canard. Il effectue une  migration, une  mue au mois de juillet; il se regroupe avec des  adultes nicheurs et des non-reproducteurs. Ces regroupements réunissent sur les bancs de sable plusieurs dizaines de milliers d'individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d'origine. Les tadornes ont des moeurs à la fois diurnes et nocturnes. Ils ont la particularité d’être très sociables. Cette métaphore traduit ce désir d’appréhender la culture à partir des lieux où elle s’exprime. Aller au spectacle, c’est s’inscrire sur un territoire, mais aussi relier l’œuvre, au contexte et au projet de l’institution (théâtre ou festival). En 2005, le blog m’est apparu comme le support idéal pour opérer ces reliances porteuses de sens : il met le spectateur au centre par des allers – retours avec l’œuvre. Sa créativité s’exprime à partir de son regard critique. Toutefois, ce blog se situe dans un contexte plus large…
Consultant auprès des Services Publics depuis 1994, vivant à Aix en Provence, j’accompagne des équipes des secteurs éducatifs et sociaux depuis 1994. Il s’agit pour moi de penser le lien social à partir d’articulations complexes, reliées à l’intelligence collective. Je développe une pensée qui, loin d’être cloisonnée à des champs spécifiques, s’ouvre à partir de modalités relationnelles transversales dans la pluridisciplinarité. J’inscris toute action dans un dynamisme co-créatif qui me différencie de la posture d’expert. Je développe ainsi des projets globaux (par exemple, relier la petite enfance, l’éducation et l’animation autour de la famille) ; j’aide les acteurs à communiquer alors qu’ils sont enfermés par les dispositifs et l’organisation pour repenser l’action collective dans un contexte évolutif porteur d’incertitudes.
Ma vie culturelle s’avère donc indissociable de mon métier. Le blog forme mon regard de spectateur et me sort d’une position passive de consommateur de culture. Au fil des articles publiés, je ressens le besoin de m’ouvrir vers le public. L’expérience avec le Festival « Faits d’Hiver » en février 2007 fut déterminante dans ce désir de réfléchir aux nouveaux liens à créer entre artistes, public, critiques professionnels et managers culturels. Modestement, je souhaite contribuer à la visibilité de certaines œuvres sur la toile internet, à enrichir la critique par le regard du spectateur et à penser de nouvelles passerelles dans un contexte où les médias relayent la culture à la rubrique « agenda » ou « divertissement ». La mise en lien des bloggeurs culturels à partir du site Scènes 2.0 augure d’une nouvelle période où le spectateur est aussi un acteur !
 

Pour contacter Pascal Bély:
pascal.bely@free.fr
mobile: 06 82 83 94 19


 
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commentaires

L
Beau témoignage que celui-là! Nous ne sommes pas prêt d'oublier ce "visa pour l'image" de Perpignan. Quand à Montpellier, la vivacité culturelle de cette ville n'est plus à démontrer. A quand votre blog?!
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L
Mr Bély, après des reflexions professionnelles ,je remarque incidemment le cheminement personnel.Oui ,l'ouverture sur la culture m'est nécessaire.Je suis encore et toujours émerveillée,je peux choisir et me faire plaisir ..Les festivals de Montpellier sont toujours interessants.Actuellement ,celui de la guitare,où tous les genres sont brillamment représentés (Fado, Flamenco, Jazz,Rock....),bientôt celui du cinéma avec la retrospective Mastroiani du festival Méditéranéen et la venue de Kusturica.Visa pour l'image à Perpignan vaut vraiment le détour.Le texte de présentation de Dennis Stock était une belle leçon de vie .Il y avait l'esthétique, le choc des photos,la découverte de l'horreur et des pays totalitaires.Qui se pame devant la Chine après ces images?J'èspère pouvoir encore longtemps profiter de beaux spectacles...Malgré les choix politiques si peu encourageants.
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P
Je me doutais qu'un jour la question viendrait...C'etait à l'ïle de Ré, il y a quinze ans. Une balade en amoureux. C'etait au mois de mai. Nous devions faire attention de ne pas effrayer les nombreux oiseaux migrateurs. Et puis, au hasard de la marche, nous tombons sur un regroupement de canards. C'etait des tadornes. Ce fut l'un de plus beaux moments de ma vie. En mai 2005, alors que je cherchais un nom pour ce blog, le tadorne est revenu immédiatement.  En cherchant ses caractéristiques, je fus surpris de constater la puissance de la métaphore. Cet oiseau ne me quittera décidement jamais...
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M
Si ce n'est pas indiscret, pourrais-je savoir comment vous est venu l'idée de "Tadorme", en dehors de l'image symbolique ? il y a toujours autre chose qui pousse à nommer...<br /> @ Bientôt,<br /> <br /> Michel
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